Marketing : ce que j’aurai aimé apprendre en école de commerce :

Cette série d’article a pour objectif de partager les connaissances que j’estime (à mon humble niveau) importantes  dans le cadre d’un stage ou d’une première expérience dans le département marketing d’une entreprise.

Le premier volet se concentre sur les objectifs poursuivis par le département marketing et sur son organisation sur trois points principaux :

• La gestion d’un budget marketing
• La relation avec les prestataires
• Le poids des juristes dans un grand groupe

La gestion d’un budget marketing :

L’argent c’est le nerf de la guerre.

La gestion du budget est donc stratégique.

Plutôt que se poser la question classique de l’optimisation du budget par la baisse des coût, il me semble intéressant de s’interroger sur les objectifs poursuivis par les différents dispositifs lancés.

Ainsi, faire une campagne pour faire une campagne n’a pas d’intérêt.

Toute action doit avoir un but, comme le propose Simon Sinek : tout doit partir du sens.

Il faut donner un sens à une opération pour optimiser son efficacité, de la va en découler une mesure plus efficace du ROI et mieux comprendre les tenants et les aboutissants de l’opération.

Avant de se poser la question de combien ça va coûter et comment je peux l’optimiser, il faut se poser la question du pourquoi.

La relation avec les prestataires :

Les gens du marketing sont des vrais couteaux suisses : événementiel, suivi de projet, gestion de la PLV, Marketing digital etc.

Le nombre d’interlocuteurs différents avec lesquels on échange est très important.

Comprendre que les intérêts des prestataires ne sont pas toujours alignés avec les vôtres, les subtilités des contrats passés avec eux etc.

Cela vous permettra de travailler dans de bonnes conditions et vous fera économiser du temps et de l’argent (nombre de retours acceptés, dates de livraison).

Un autre point est également de comprendre que quelque soit la qualité de la prestation, si vos besoins ne sont pas clairement définis : la prestation ne pourra pas se dérouler de façon satisfaisante. Des outils existent pour mettre en place un processus de qualité dans votre relation avec vos partenaires.

Il faut aussi prendre en compte que certains prestataires (Facebook par exemple lien vers un site externe) embellissent la mariée sur les retours sur investissements de vos campagnes pour conserver leur business.

Si vous ne savez pas ce que vous voulez, il est peu probable que quelqu’un d’autre le sache pour vous.

Surtout quelqu’un avec qui vous travaillez de façon ponctuelle.

Comme l’écrivait Frédéric Dard :“Tout objectif flou conduit obligatoirement à une connerie très précise.”

Le poids des juristes dans un grand groupe :

Lors de la mise en place d’une opération commerciale, la validation ( ou à minima la consultation) des juristes est impérative pour garantir la légalité de l’opération et minimiser les risques en cas de litige.

Une vision d’un(e) expert(e) est indispensable.

Seulement les juristes sont très souvent débordés, il est donc souvent de bon ton de leur proposer des mentions légales rédigées en amont plutôt que d’attendre qu’ils / elles les rédigent.

Il faut également prévoir un certain délai avant d’avoir une réponse (en tout cas dans les grands groupes pour lesquels j’ai eu l’occasion de fréquenter).

Autre point, des suggestions sur le fond et la forme du document sont courantes. Il est donc nécessaire de faire un arbitrage entre un support de communication exhaustif d’un point de vue légal et un visuel épuré et très orienté marketing.